Le géranium Rosat de la Réunion est utilisé pour son parfum, il se décline aujourd’hui : en thé, en gelée, en produits de beauté, huiles de massage… et bien sûr huile essentielle très prisée en aromathérapie.

Le géranium Bourbon

Originaire d’Afrique, le pélargonium graveolens ou géranium Rosat est une plante à parfum. Il subsiste encore aujourd’hui quelques distilleries que l’on peut visiter sur la route du Maïdo.

Introduit à La Réunion vers 1870, il est d’abord cultivé au Tampon avant de partir à la conquête des Hauts de l’Ouest, notamment au Guillaume, au Tévelave et à la Petite France, considérée comme la capitale du géranium.

Le géranium Rosat est utilisé pour son parfum obtenu par distillation des feuilles et des parties vertes, récoltées durant la floraison. Ses feuilles couvertes de milliers de petits poils dégagent un parfum délicieux quand on les froisse. Mais c’est avec un alambic que l’on produit l’huile ou essence. Il faut environ 400 kg de feuilles et tiges pour donner environ 1 litre d’huile

Pendant près d’un siècle, la culture du géranium et celles d’autres plantes à parfum comme le vétiver ou le champac sera une source de revenus pour les planteurs des Hauts, souvent très modestes. Mais après une période d’apogée, elle décline progressivement à partir des années 1950.

Quasiment disparue à La Réunion, elle est devenue avec le développent du tourisme dans les années 1980, un « produit touristique » à part entière vendu sous le label « Réunion tan lontan ». Dans les distilleries situées sur la route du Maido, on peut assister à une « cuite » et découvrir les formes les plus diverses sous lesquelles il se décline aujourd’hui : en thé, en gelée, en produits de beauté, huiles de massage… et bien sûr huile essentielle très prisée en aromathérapie.