Musique réunionnaise

Cet ouvrage promeut le patrimoine réunionnais tout en offrant une approche ludique et pédagogique retraçant l’histoire de la musique de notre île. Ce livre CD propose 32 portraits d’artistes musicaux locaux et remet au goût du jour 11 chansons de la musique réunionnaise grâce au CD accompagnant cet ouvrage. De Jacqueline Farreyrol à Germaine Vinson en passant par Granmoun Lélé, Alain Peters, Maxime Laope, Jules Jauron, Thierry Gauliris ou Danyel Waro, les Petites Histoires Des Musiques Réunionnaises passent en revue les différents courants et styles musicaux de notre culture, démontent les a priori et les malentendus que ces derniers ont pu véhiculer, tout en ouvrant le champ aux musiques actuelles.

Deux auteurs – Sandrine Barège et Fabienne Jonca – se sont alliées afin de nous confectionner ce merveilleux condensé historique et culturel revisitant plus de 200 ans de métissage de rythmes venus de tous horizons pour donner ce qu’est aujourd’hui la musique réunionnaise.


Découvrez les différents chapitres de cet ouvrage de Sandrine Barège & Fabienne Jonca :

Le maloya – Lo rwa kaf – Le séga – Luc Donat – Les ensembles instrumentaux – Le groupe Folklorique de la Réunion – La fusion – Alain Peters – Les bonus – André Maurice


Sandrine Barège a enseigné pendant dix ans à La Réunion puis rejoint Paris pour passer une licence de musique. De retour dans l’île, elle étudie au CNR les musiques de l’océan Indien, le jazz et la musique assistée par ordinateur (MAO). Elle se produit dans différentes formations à la flûte et au chant et regagne la région parisienne où elle exerce en tant que conseillère pédagogique en musique au sein de l’éducation nationale et à l’Union nationale des Jeunesses de France.

Fabienne Jonca est Catalane d’origine et réunionnaise de cœur. Elle a toujours vécu de sa plume. Après avoir joué avec les mots pour la publicité, elle se tourne voici une dizaine d’années vers d’autres formes d’écriture : livres pour enfants, livres et films documentaires, courts métrages… Elle signe une dizaine d’ouvrages sur le patrimoine réunionnais, notamment avec Bernard Leveneur, et lance, avec les Editions du 4 Epices, la maison d’éditions qu’elle crée en 2006, la collection Petites histoires, dont nous retrouvons le troisième volet avec les Petites Histoires des Musiques Réunionnaises. Un sujet d’ailleurs bien riche que nos deux auteurs nous présentent habilement :

« En s’installant dans l’île, au fil des siècles, Européens, Africains, Malgaches et Indiens ont transporté avec eux leurs danses, leurs musiques et leurs instruments. Ces vecteurs culturels, marqueurs de leur identité propre, se sont peu à peu mélangés pour constituer un univers musical singulier.

De la chanson traditionnelle française au maloya des origines, des danses européennes au séga créole, des compositions savantes aux variétés actuelles, du maloya électrique aux influences musicales venues de l’Inde ou d’ailleurs, les détours sont multiples et les mariages infinis.

Comment faire une place dans cet ouvrage à toutes celles et tous ceux qui ont participé et participent encore à créer et conserver ce patrimoine ? Le choix de trente figures emblématiques de l’histoire des musiques réunionnaises fut long et difficile. Parmi les artistes présentés, certains n’ont jamais quitté leur île, d’autres, au contraire, ont fait connaître aux différents publics (métropolitain et mondial) la richesse de cette identité. Tous ont, en tous cas, contribué à la renommée de La Réunion.

Pour en savoir, un peu plus sur les musiques réunionnaises, une soixantaine de “petites histoires” rythment à leur façon ces trente portraits. »

Le livre est divisé en six chapitres et retrace, dans une approche simple et complète, chacun des cinq facteurs musicaux qui ont façonné et métissé les rythmes de notre musique actuelle. Nous vous proposons de retrouver un extrait de chacun de ces 6 chapitres et de découvrir ce qui se cache derrière ces chansons qui nous ont bercé depuis notre tendre enfance.

Bernard Jauron rend admirablement hommage à Alain Peters avec cette interprétation de “Rest’ la maloya”